Comme je vous l'écrivais la semaine dernière, cette saison nous allons élargir notre champ d'action d'exploitation humaine. Il serait, effectivement, dommage de ne pas profiter de la misère actuelle des gens.
C'est pourquoi, cette année sera sous le signe de l'exploitation des "sans-dents", et de tout autre empêcheur de tourner en rond du libéralisme.
On a commencé par foutre à la rue Rosetta-Josette (photo ci-dessous) qui était une assistée comme on en voit bien trop souvent aujourd'hui. C'est-à-dire qu'elle touchait une retraite de 588 euros, un pension d'invalidité de 274 euros et vivait dans une habitation à loyer modéré qui coutait en moyenne 241 euros par mois à la collectivité...soit un total de 1103 euros. Et ça, c'est sans compter les avantages sociaux liés à ses faibles revenus.
Du coup, on a foutu ça à la rue....ce qui nous libère un 42m2 qui, maintenant, est l'adresse du bureau de notre parti politique, le Parti de l'Azile Solidaire pour une Qualité d'Union d'Avenir (PASQUA) présidé par Jean-Pierre Pierre-Yves. On s'est arrangé pour qu'elle ne touche plus sa prime d'invalidité, ce qui fait gagner 274 euros à la collectivité. Merci qui......?
Par contre, malheureusement, on ne peut rien faire légalement pour sa retraite donc, on s'est décidé à lui extorquer 500 euros par mois pour les bonnes oeuvres de l'Azile. Il lui reste donc 88 euros par mois pour vivre. Certains vont penser que c'est peu. A ceux-là, je leur dis que les 88 euros sont juste la base puisqu'elle mendie toute la journée rue Sainte-Germaine à Rennes en jouant les tubes de l'Azile. Et sur les sommes récoltées on lui laisse la moitié quand même donc vous voyez bien qu'elle n'est pas à plaindre. Vous pouvez, d'ailleurs, lui reconnaître une certaine classe comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, d'ailleurs.
En tous cas, à L'Azile, nous sommes ravis de voir ce que peuvent nous rapporter les pauvres comme blé et avantages.
Pour vous, le plus bel avantage est d'écouter une émission de plus en plus passionnante, et en cette deuxième émission de rentrée l'Azile vous propose ses plus pures sélections pour émoustiller vos sens et vos synapses et vous recommande le menu à prix d'ami avec par ordre d'apparitions :
- le cultissime Voyageur (et ouais sans Marchais) du rhizome Schizoïde Deleuzien et ses machines désirantes traversées par les flux du jouïr sans entraves ;
- un titre qui fleure bon le pneu cramé de Cliveland sur les bords du lac Érié par Pere Ubu ;
- le retour du punk hybrido-débridé (quoique) d'Half Japanese ;
- les mélodies ultra-savonneuses de pop expérimenthalo de Powerdove ;
- la pop motorik de Jarse, en finnois des fjords dans le texte ;
- l'impro psyché-épicée des compères comme cochons télépathes Ambarchi-Flower-Campbell ;
- le folk déviant et totalement bricolé dans sa cuisine de Dragging An Ox Through Water ;
- l'électronique barjote mais sans retour d'âge par Black Rain ;
- la new wave au pays des wallabys de The Soft Power ;
- l'opus arlésienne sans familiarités de The synthétik protest band from Brooklyn : Excepter ;
- le free toutes viscères dehors et sans filet de sécurité du colosse de Wuppertal avec l'inventeur de la guitare moderne ;
- le collectif stambouliote KonstruKt sans moustaches mais en free turc avec le vétéran Marshall Allen ;
- l'achitecture sonore des cités enfouies martiennes selon Graham Lewis.
Bref, l'Azile une émission qui ne parle pas à l'oreille des puissants et entièrement garantie sans confidences sur l'oreiller et même "sans-dents" il faut cliquer sur lire la suite
